Une fois toutes ces lumières
« regroupées », elles sont donc
envoyées dans la fibre.Des
amplificateurs à fibre placés sur le trajet sont
ensuite chargés de compenser les pertes
d’insertions de la lumière dues aumultiplexage
des longueurs d’onde et les pertes causées
par le parcours..
Arrivées
en fin de parcours, il faut ensuite « désassembler
» ces lumières. Pour ce faire on utilise un démultiplexeur.
Une fois toutes ces lumières enfin
séparées, la dernière étape
consiste à les réceptionner
et c’est le rôle des récepteurs de fin
de parcours. Il y a un récepteur spécifique
à une longueur d’onde, c’est
pour cela qu’il faut autant de
récepteurs que de lumières envoyées
donc par conséquent, d'émetteurs.
Différence
entre WDM et DWDM :
Avec la technologie WDM on envoie plusieurs
lumières de longueurs d’onde différentes.
Chaque longueur d’onde est espacée de plus de 8nm
par exemple :
Une "lumière" à 1500nm, une autre à
1580 et une dernière à 1590. Dans notre exemple
il y a trois longueurs d’onde différentes, on
parlera alors de 3 canaux optiques à
l’intérieur de la fibre.
Avec maintenant la technologie DWDM (Dense
Wavelength Division Multiplexing), on envoie "plus de
lumière" que le WDM et pour ce faire, on espace chaque
longueur d’onde de 0,8nm ou moins.
Cela permet d’obtenir par exemple:
- 80 canaux optiques si on prend un espacement des longueurs
d’onde de 0,4nm.
- 160 canaux optiques si on prend un espacement des longueurs
d’onde de 0,2nm.
Pour des espacements encore plus faibles, on parlera de U-DWDM
: Ultra - Dense Wavelength Division Multiplexing.
Ainsi, des systèmes à 0,08nm
d’espacement de longueurs d’onde permettent
d'obtenir 400 canaux optiques.
Les systèmes WDM / DWDM les plus
commercialisés aujourd'hui comportent 8, 16, 32,
80 canaux optiques, ce qui permet d'atteindre des
capacités de 80, 160, 320, 800 Gb/s en prenant un débit
nominal (débit par canal optique) de 10
Gb/s.